Une nouvelle étude montre: 72 % des consommatrices et consommateurs ont une très grande confiance dans la viande suisse

2 mars 2023
L’étude sur l’image et les connaissances réalisée par Proviande montre qu’une majorité de consommateurs et consommatrices considère la viande comme un élément important de l’alimentation d’aujourd’hui. Leur disposition à payer un prix plus élevé a toutefois diminué. Pour 99 % des personnes interrogées, l’origine «Suisse» est importante.

Depuis 2001, Proviande réalise régulièrement une enquête quantitative sur l’image de la viande auprès de consommatrices et consommateurs privés ainsi qu’une évaluation des connaissances actuelles de la population suisse. L’enquête actuelle fournit des résultats intéressants:

  • 72 % des personnes interrogées ont une grande confiance dans la viande suisse. Aucune des personnes interrogées n’a aucune confiance dans la viande suisse.
  • L’origine «Suisse» est très importante pour 70 % des personnes interrogées et importante pour 29 %. L’importance de l’origine a eu tendance à augmenter au cours des dernières années. Seuls 2% des personnes interrogées ont exprimé une «grande confiance» à l’égard des produits carnés étrangers.
  • 54 % font attention aux étiquettes lorsqu’ils achètent de la viande, soit plus qu’en 2019 (43 %) et en 2016 (38 %).
  • En ce qui concerne le bien-être des animaux, les personnes interrogées attachent le plus d’importance au respect des animaux (57 %) et aux sorties en plein air (55 %).

Les préoccupations des consommateurs et consommatrices en matière d’achat de viande sont l’aspect environnemental et une détention animale conforme aux exigences des espèces. Ils considèrent qu’en Suisse, la détention animale est globalement conforme aux exigences des espèces. Selon Heinrich Bucher, directeur de Proviande, la filière de la viande mise donc prin-cipalement sur l’information et la communication de faits dans ces deux domaines: «Il est important que les consommatrices et consommateurs comprennent mieux le fonctionnement de la production de viande dans notre pays. La Suisse possède l’une des lois sur la protection des animaux les plus sévères au monde et offre les meilleures conditions en faveur d’une production durable de viande. Nous devons communiquer encore plus largement sur ce point.»

Une ignorance encore largement répandue

Les connaissances en matière d’agriculture et de production de viande sont aussi faibles que les années précédentes et reposent parfois sur des idées fausses. Ainsi, la part des aliments pour animaux importés est fortement surestimée: les personnes interrogées supposent qu’en moyenne, 38 % des aliments sont importés, le taux réel étant de 15 %. En revanche, la part du soja issu de cultures certifiées est largement sous-estimée: la Suisse importe 99 % de son soja destiné à l’alimentation des animaux en provenance de cultures certifiées – les personnes interrogées estiment ce chiffre à 40 % seulement.

En ce qui concerne les additifs alimentaires, de nombreux consommateurs et consommatrices ont besoin d’informations supplémentaires: Parmi les moyens de production interdits en Suisse, les antibiotiques (54 %), les hormones (44 %) et les aliments génétiquement modifié (41 %) sont les plus cités ; sachant que pour ces derniers, les producteurs y renoncent volontairement. Afin de protéger les consommatrices et consommateurs, l’utilisation d’antibiotiques chez les animaux de rente est soumise à des exigences légales strictes dont le respect est régulièrement contrôlé. Cela inclut l’obligation d’être prescrits par un/e vétérinaire et le respect du délai d’attente après un traitement: si un animal doit recevoir un antibiotique en raison d’une maladie particulière, il ne peut pas être abattu pendant une période déterminée, qui correspond au temps nécessaire à son organisme pour complètement éliminer le médicament.

Il semble y avoir une très grande ignorance en ce qui concerne les circuits qui sous-tendent la production animale en Suisse. Ainsi, seulement 44 % des personnes interrogées savent qu’une vache doit avoir un veau pour donner du lait. Si ce chiffre a nettement augmenté depuis 2016 (23 %), il reste bas. En Suisse, les filières du lait et de la viande sont étroitement liées. La connaissance de ces circuits est essentielle pour comprendre les modes de production durable.

Informations complémentaires

Le marché de la viande en chiffres: consommation annuelle de viande, production et commerce extérieur

Rapport statistique annuel

Vue d’ensemble de la comparaison annuelle de la production indigène, du commerce extérieur et de la consommation de viande.

Gioia Porlezza
Responsable Relations publiques

077 529 16 51

medien@proviande.ch