Cette adaptation est un signe clair d’unité. Le Conseil d’administration de Proviande réunit toutes les parties de la filière viande – des producteurs aux transformateurs, du commerce aux consommateurs, jusqu’aux importateurs. Le fait que la décision ait été prise sans opposition démontre que l’ensemble de la filière soutient cette solution. L’objectif est d’élargir la base de financement des activités communes de communication et de durabilité, et de répartir cette responsabilité plus largement.

L’importation contribue désormais aussi

La demande de viande en Suisse est élevée et ne peut pas être entièrement couverte par la production nationale. Les importations sont donc nécessaires pour compléter l’offre. Les importateurs en bénéficient également, puisqu’ils écoulent leurs produits avec succès dans un environnement de marché soutenu par la viande suisse. Avec l’introduction du « centime d’importation », ils participeront désormais directement au financement des mesures qui renforcent la confiance des consommatrices et consommateurs dans les produits carnés. Cela souligne que la filière viande se conçoit comme une chaîne de valeur unie, dans laquelle toutes les parties prenantes assument leur responsabilité – production nationale comme importation.

Contributions des producteurs modérément augmentées

En plus de la nouvelle participation des importateurs, les contributions des producteurs seront relevées en moyenne d’environ 14 pour cent. Concrètement, la contribution passera par exemple de 2.45 francs à 2.80 francs par bovin, et de 0.63 franc à 0.72 franc par porc. Cette adaptation tient compte de la baisse des naissances et du léger recul de la production nationale, garantissant ainsi un financement stable.

Renforcement de la communication et de la durabilité

Les fonds seront directement investis dans la communication marketing « Viande Suisse », dans des projets de promotion de la qualité et de la durabilité, ainsi que dans les activités de relations publiques de Proviande. Ces actions contribuent de manière déterminante à la reconnaissance de la viande suisse pour ses standards élevés en matière de bien-être animal, de qualité et de durabilité. Dans un contexte de concurrence croissante de l’étranger, une communication forte et commune est essentielle pour mettre en valeur les atouts de la filière suisse et sécuriser la création de valeur dans le pays.

Donat Schneider, directeur : « L’ensemble de la filière soutient cette solution – producteurs, transformateurs et importateurs à parts égales. C’est un signal fort d’unité et cela garantit les moyens nécessaires pour mettre en évidence les atouts de la viande suisse et continuer à promouvoir les standards élevés de la filière. »