En Suisse, deux tiers de la surface agricole utile sont composés d’alpages et de pâturages, qui sont inadaptés aux cultures. Les herbes qui poussent sur ces terres ne conviennent pas pour la consommation humaine. Mais elles peuvent être digérées par les vaches, les moutons et les chèvres sans occasionner de concurrence avec les denrées alimentaires d’origine végétale. Ainsi, les animaux produisent des aliments de grande qualité comme du lait, du fromage et de la viande, ce qui accroît la sécurité de l’approvisionnement pour l’alimentation humaine.
Dans le monde entier, la part de l’agriculture dans la consommation d’eau s’élève à 70 %. Dans notre pays où il pleut beaucoup, une irrigation artificielle pour la culture fourragère est en grande partie inutile et la consommation d’eau agricole ne s’élève qu’à 2 %. Ainsi, elle ne concurrence ni l’approvisionnement en eau potable de la population, ni la production de denrées alimentaires d’origine végétale.
Le fourrage destiné à nos animaux de rente provient à 85 % de Suisse. La majeure partie de ces aliments se compose de fourrage grossier naturel comme l’herbe et le foin, ou de sous-produits issus de la production de denrées alimentaires. Les importations d’aliments pour animaux sont majoritairement issues d’une production respectueuse de la nature, socialement responsable et contrôlée, et le soja importé pour nourrir les animaux provient à 99 % d’une culture responsable certifiée.